samedi 12 décembre 2009

La plus que vive

Mille pierres
s'écroulent
à la lumière infra basse
d’une faille évidée,

D’une entaille enfouie
comme une lame effilée
échancrure ou balafre
sur une peau scarifiée.

L’incendie du grand pont
l’acte fou d’un espion,
se répand, se propage,
sabre son visage,

Une poussière rouge
par devers cette fissure
s’immisce, ensable,
ronge ses souvenirs,
les exhorte à sortir

A relever l’ancre
des strates anciennes,
à épargner les vaisseaux,
de sa boîte crânienne

Vers qui il murmure,
rongé par les flammes
donnant son cœur en feu
à manger aux fantômes :

«Retiens-moi, mon âme
allonge-moi sur le sol,
offre-moi tes replis,
à la limite du visible

Que j’y trouve la fauve
fougue du guerrier,
que j’y puise le souffle,
la force, de respirer».



Helénē / YD # 12/09

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Faille , entaille , fissure creant la beance dechirante par laquelle la regenerescence s' engouffre , noir , rouge , et enfin le blanc de la renaissance, la vie : la plus que vive et non pas atara....

Anonyme a dit…

Faille , entaille , fissure creant la beance dechirante par laquelle la regenerescence s'engouffre, noir , rouge et enfin le blanc de la renaissance , la vie : la plus que vive et non pas atara....

Anonyme a dit…

Pas mal ... Hali.